De par notre affiliation au BPRA, nous sommes aussi membres de l’ICCO (International Communications Consultancy Organisation), regroupant les 41 associations représentant les agences de communication et RP de 66 pays. C’est notamment via cette organisation que nous avions reçu notre certification qualité en fin d’année 2019.
De par son statut global, l’ICCO propose une véritable vue d’ensemble du métier des relations publiques au niveau global. Elle publie notamment chaque année l’ICCO World PR Report, avec les résultats d’un sondage mené auprès de 3000 directeurs d’agences du monde entier.
Le rapport 2020 récemment publié nous donne quelques indications très intéressantes. Les perspectives professionnelles pour les relations publiques sont plutôt positives, une tendance qui se confirme depuis plusieurs années. Les directeurs des entreprises clientes sont de plus en plus sensibles aux questions de réputation d’entreprise et s’appuient sur les agences de relations publiques pour travailler cet aspect (c’est leur 1er objectif RP, devant la mise en avant et vente de produits). De plus, on constate que globalement les agences de relations publiques répondent positivement aux besoins en digital de leurs clients. Enfin, on observe une tendance vers plus de prestations de conseil stratégique dans l’ensemble des prestations fournies. Ce qui n’empêche pas que le métier historique des relations médias reste crucial.
Ce rapport 2020 comprend aussi une enquête d’opinion quant à la réputation des relations publiques menée auprès de 600 dirigeants d’entreprises de 1000 collaborateurs ou plus. Certains secteurs d’activités ne se soucient pas autant de leur réputation d’entreprise, citons notamment ceux de la santé et de l’énergie, qui ne manquent pourtant pas de défis à relever. Si la réputation d’entreprise représente pour la majorité des dirigeants une part importante de leur stratégie business à long terme, seul un tiers des dirigeants pense à cette réputation d’entreprise au quotidien.
Concernant les défis globaux à relever, les clients identifient 3 thématiques clés :
Parmi les points plus critiques pour les professionnels de la branche, le rapport souligne à quel point la réputation et l’image du métier pourraient être améliorées avec une intervention plus forte dans les discussions publiques concernant les « fake news ». Il en va là de la place des spécialistes des relations publiques comme source crédible pour les journalistes, les décideurs et les institutions publiques.